• Me revoilà !

     

    Après relecture de mes aventures cambodgiennes, je m’étonne d’avoir eu si peu de commentaires négatifs : on aurait pu intituler tout ce lot de messages « Chronique d’un dépressif privilégié », après tout. Près d’un an après l’expérience, le bilan est moins sombre : ce voyage m’a permis de grandir, de découvrir une partie du monde, de relativiser certaines choses… C’était difficile et éreintant, mais beau et enrichissant. Je me suis donné la chance d’y aller et la seule chose à regretter, c’est que je n’ai pas saisi celle d’en profiter pleinement. Certes, je ne vivrai pas au Cambodge, mais c’est tout de même un pays qui a beaucoup à offrir. Il s’avère que c’est surtout Phnom Penh qui me sortait par les yeux. Hors de la ville, hormis lors de quelques mésaventures, j’étais souvent émerveillé.

     

    Bref, tout ceci appartient au passé, à mon histoire, il est un peu tard pour le réécrire. Suite à ce stage, j’ai revu ma famille, mes amis, présenté mon mémoire (« Tu me semblais plus enthousiaste après ton stage à Bruxelles, Guillaume, je me trompe ? » Haha, bien joué, Maryline !), obtenu mon diplôme (sans avoir, finalement, à repasser un partiel), et plongé dans les délices de la recherche d’emploi.

    Ce fut rapide : trois ou quatre entretiens, et on me rappelait pour me proposer un poste à Paris.

     

    Aaaaaaah, Paris !

    Une ville qui ne m’inspirait pas quand j’étais à Rennes, ni quand j’étais à Bruxelles. J’avais fugacement pensé qu’elle pouvait être agréable, en revenant de Bruxelles avec mes valises surchargées. Partant pour le Cambodge, Paris me semblait à l’opposé de l’exotisme que je recherchais. Pourtant, une fois revenu en France, c’était devenu une cible logique, même si Bruxelles restait la première ville sur ma liste.

    Paris, donc. Paris, me voilà.

     

    Je ne savais pas tellement à quoi m’attendre. J’en avais les clichés du provincial que je suis : fermée, froide, indifférente, massive, chère, morte, snob… Mais je pensais que ce n’étaient que des clichés. Le seul avantage indéniable, c’est qu’elle était moins polluée que Phnom Penh, ce qui était, somme toute, un bon début…

     

    Etant en période d’essai, il était illusoire de trouver un logement. Un ami m’offrit un futon dans un coin de son salon. Ils étaient déjà deux, dans cette colocation. L’expérience ne fut pas concluante : j’ai besoin d’un endroit à moi, où je peux m’enfermer si je ne veux voir personne, où je peux me promener dans la tenue que je veux, écouter la musique que je veux au volume que je veux, me coucher et me lever à l’heure que je veux sans déranger, inviter qui je veux… Bref, un endroit où instaurer mes règles et mon espace de liberté. J’aime voir des gens, j’ai besoin de voir des gens, mais il y a des limites à préserver. Je suis néanmoins très reconnaissant à Guillaume de m’avoir hébergé pendant près de quatre mois. Il a été courageux…

     

    Ma période d’essai touchant à sa fin, me voilà en quête de mon studio rien qu’à moi. Après quelques déceptions et grosses surprises (une tribu de cafards plus dense qu’une rame de la ligne 13 à 18h grouillant sur la porte d’un appartement que j’ai visité), je trouve enfin un endroit qui me convient : une vingtaine de mètres carrés, vue sur la Tour Eiffel, la Défense et Montmartre (tout ça de loin, mais ça en jette quand même un peu), pas vraiment de vis-à-vis (et donc la possibilité de danser en sous-vêtement chez moi), dans une rue relativement calme, proche d’un métro m’amenant en vingt minutes à mon travail, pour un loyer décent. Y aurait-il anguille sous roche ? Trois mois plus tard, il me semble que non. J’aurai sans doute chaud l’été, étant au dernier étage, mais si ce n’est que ça, je devrai m’en accommoder.

     

    Ma vie sociale s’organise aussi. Un peu perdu dans cette ville trop grande pour moi, j’ai mis du temps à l’apprécier, mais ce sont « les autres » qui m’ont aidé à franchir le pas, comme à Bruxelles, comme à Rennes, comme à Caen, comme partout et tout le temps (sauf à Phnom Penh). Les autres, ces gens que j’ai rencontrés (toujours grâce au forum), qui m’ont fait découvrir un bar, un restaurant, une rue, des sourires, des discussions, des boissons, des promenades, des potins… Ces gens, qui sont devenus des amis.

     

    Et pourtant… Et pourtant, mes pieds commencent à nouveau à me démanger. Je suis à Paris depuis six mois et demi. Je ne suis pas resté aussi longtemps au même endroit depuis quatre ans. La plupart des gens apprécieraient d’avoir la possibilité de se poser enfin, dans une ville où l’on peut tant faire, tant voir, tant goûter, tant vivre. Moi, j’ai envie de repartir. Où, pourquoi, pour combien de temps, comment, rien de tout ça n’est tranché et je refuse de répondre à ces questions pour le moment : ce serait admettre que c’est possible. Je n’ai encore quasiment rien vu de Paris : explorons-la, avant de succomber aux sirènes de l’Ailleurs ! Je crois que l’on ne trouve pas sa place dans le monde, mais qu’on la construit. Cette idée est neuve, il me semble, et je ne l’ai pas encore digérée. Peut-être suis-je encore trop jeune pour vouloir construire ma place : c’est plus facile de la rêver, de se laisser dériver au gré des courants en ouvrant des yeux émerveillés. Plus facile, mais peut-être nécessaire, aussi : dériver, c’est aussi s’échouer, souffrir un peu de la soif et du soleil, frémir à l’approche de l’aileron d’un requin. Se tromper, faire demi-tour, apprendre ce qu’on souhaite, ce qu’on ne souhaite pas. Grandir. Ai-je suffisamment grandi pour troquer la barque contre une cabane ? Je n’ai pas encore répondu à cette question, alors j’amarre la barque un moment, pour voir si je peux m’en passer.

     


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  • Salut à tous !

     

    Deux mois de silence, c'est ça ? Toutes mes excuses. Pourtant il s'en est passé, des choses !

     

    J'en étais resté à la semaine précédent mon voyage dans les plantations d'hévéas du Mondolkiri. Eh bien c'était génialissime, assurément la meilleure semaine de tout mon stage. Le grand air, la "montagne" au loin, la "jungle", l'ambiance d'une plantation en cours de création (ambiance très coloniale, mais exaltante aussi) et surtout... la fraîcheur !!! Oui, j'ai eu froid au Cambodge ! C'était incroyable. Enfin bon, ça durait deux heures par jour maximum, certes, mais c'était déjà ça. Cette semaine hors du temps m'a réconcilié avec le Cambodge, le vrai, celui du fin fond de la campagne, où il ne passe que cinq voitures par jour et où le karaoké commence tout juste à s'implanter.

     

    Après cette parenthèse, je suis parti à la plage, à Sihanoukville, en me disant "Ouah ça va être cool j'ai quatre joursr à passer sur la plage à ne rien faire d'autre que lire "L'Illiade". Grave erreur. Déjà, il a plu, quasiment non stop. Ceci dit, ça n'empêche pas d'aller se baigner, même si la serviette de plage est beaucoup plus lourde au retour qu'à l'aller, du coup. Ensuite, il y avait un vent à décorner les boeufs et donc des rouleaux à briser des nuques. C'était quasiment suicidaire de se baigner. Il faut croire que je le suis. J'ai eu mal au cou pendant une semaine après, tellement je me suis fait balloter par les vagues. Je me suis dit plusieurs fois que je ne refoulerais pas le rivage (pourtant à moins de 20 mètres). Mais c'était sympa.

    Le truc qui a totalement tué l'ambiance, c'est la demoiselle fort peu charmante, probablement deux fois plus âgée que moi, qui a tenté de trouver grâce à mes yeux. Sur la plage, et malgré la pluie. Nous étions les deux seuls êtres humains à 200m à la ronde et je ne pouvais pas m'en débarrasser. J'ai trouvé refuge dans l'eau. Evidemment, ma douce amie en a profité pour me faire les poches. Logique. Oui je suis un peu con parfois. Je n'ai perdu qu'une dizaine de dollars (je ne suis quand même pas idiot au point de trimbaler 200 dollars sur une plage cambodgienne), mais ça m'a bien énervé.

     

    J'ai donc décidé d'abréger mon week end. Retour à Phnom Penh... Quatre heures de bus. Normalement. En plein milieu du trajet, on tombe sur un bouchon monumental. Il s'avère que la route est bouchée. Rivière en crue. Haha... Un policier arrive, monte dans le bus et nous demande à tous 100 riels pour qu'on puisse passer. Comment de l'argent peut-il détourner une rivière ? Peut-être qu'il voulait construire un barrage avec les billets, je ne sais pas. Tout est possible au Cambodge. Personne n'a payé, évidemment. Deux heures plus tard nous reprenions notre route. J'ai profité de l'occasion pour discuter avec trois jeunes futures médecins françaises en stage à Phnom Penh pour l'été.

     

    Phnom Penh. 14 juillet. La question est : "Est-ce que je vais à la réception de l'Ambassade de France ?". Non. Pas envie de sociabiliser avec des gens que je quitterai le mois suivant. Je reste donc chez moi pour une journée cocooning (c'est comme ça qu'on dit ?), si tant est qu'on puisse cocooner au milieu des bruits de travaux, des musiques monacales et des klaxons. Bref, soyons zen. J-30, héhé.

     

    Retour au bureau le lendemain, je découvre le nouveau stagiaire. Charmant. Drôle. Avenant. Ptain, pourquoi n'arrive-t-il que maintenant ? Son grand défi, c'est de faire un duel avec le cerf (taille "chevreuil", je rappelle) du parc de l'ambassade. Pendant un mois, on va donc de temps en temps dans le parc pour tenter une approche. L'animal finit par nous charger. Ca nous amuse beaucoup. Enfin lui plus que moi, perso ça m'aurait un peu dérangé de me retrouver aux urgences juste avant mon départ.

    Une nouvelle coloc arrive début août. Elle est française. Le courant passe beaucoup mieux qu'avec l'ancienne. C'est appréciable. Là encore je me demande pourquoi elle n'arrive que maintenant.

     

    Je termine mon rapport, je prépare mon sac, je compte les derniers jours. Je fais des soirées d'adieux. Incroyable. Ma dernière semaine est la plus socialement active de toutes celles que j'ai passées au Cambodge. Je sors tous les soirs. Je m'amuse, même. Finalement on peut avoir une vie nocturne presque épanouie à Phnom Penh, et je l'apprends la veille de mon départ, quand on va au bowling. C'est quand même ridicule.

     

    Mais peu importe ! Comme je me prends à le hurler depuis plusieurs jours: "JE ME CASSE !". Et cette fois c'est bon ! Me voici à l'aéroport. Deux amis m'offrent un T-shirt : "Angkor Beer. My country, my beer". J'adore. Je dis au revoir et j'embarque. L'avion décolle et je survole le pays. Les champs sont inondés, contrairement à la vision desséchée et jaunie que j'en avais à l'aller, six mois auparavant. C'est magnifique. Les nuages m'intéressent encore plus. J'atterris à Bangkok une heure plus tard. J'essaie d'appeler mes parents "pour rigoler" mais le téléphone n'accepte pas ma carte bancaire. Technologie pourrie.

    Je mange dans un fast food thaïlandais où les prix sont affichés en baht. Je me rends compte au moment de payer que je me suis bien fait b*iser. J'aurais dû réviser mes taux de change. Je me trimbale avec ma valise surchargée dans l'aéroport. Je m'enregistre dans les premiers, ce qui me donne l'occasion de changer de salle, pour patienter à nouveau, sans valise cette fois. Enfin, l'embarquement ouvre. C'est parti pour un vol sur Emirates Airlines, avec au programme, la découverte de Rachmaninov. J'enchaîne avec Abba et Micheal Jackson, parce que quand même, 8h de musique classique, ce n'était pas envisageable. N'empêche, c'est bien, Emirates Airlines.

    On arrive à Dubaï de nuit. Je ne vois donc pas grand chose. Par contre on en repart à l'aube, et là c'est magnifique. Je vois tout le désert de la péninsule arabique se dérouler sous moi, avec ses routes rarissimes et parfaitement droites, coupant des étendues immenses à peine troublées par de minuscules villages ou stations essences. Puis c'est le Proche-Orient, moins aride, avec ses terres irriguées. Le Liban, la Jordanie, puis la Turquie, plus rocailleuse, et nous voici frôlant la mer noire avant d'entrer en Bulgarie. Vision de champs, du Danube, et plus loin voici les Alpes autrichiennes, si peu enneigées. Et bam, retour en France, la descente est amorcée, on arrive dans moins d'une demi-heure. Ouah ! J'ai réussi ! J'ai réussi à vivre six mois au Cambodge et à en revenir entier.

     

    Atterrissage. Accueil par deux policiers. Haha, bienvenue en France. Je récupère mes bagages et je quitte Roissy. Je suis de retour !


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  • Encore une longue période sans nouvelle, je sais, je ne suis pas très assidu. La raison en est simple : il ne se passe rien dans ma vie. Oui, on peut être exilé à 13 000 km de son pays et s’ennuyer.

     

    Il m’arrive de sortir, mais globalement, je ne me plais pas ici. J’aimerais trouver un endroit calme où me poser pour bronzer avec un bouquin sans suffoquer sous la poussière ni me faire accoster, mais ce que les gens d’ici appellent « parc » correspond à des plates-bandes de pelouse de 10 mètres de large au milieu d’avenues. Pour la tranquillité, on repassera. J’aimerais aller en boîte, mais je me suis adapté au rythme khmer et je suis claqué dès 22h. De toute manière j’ai sympathisé avec trop peu de gens pour réellement sortir.

     

    J’expérimente donc quelque chose de nouveau : la solitude. Bon, ce n’est pas si nouveau, je l’ai été volontairement une bonne partie de ma vie, mais depuis mon éveil à la vie sociale, il y a déjà quelques années, ça n’était pas arrivé pour une si longue période. Bonne et mauvaise nouvelle : je n’aime pas ça du tout. Bonne parce que ça signifie que j’ai enfin maté le sauvage qui sommeillait en moi, mauvaise parce que du coup je « souffre » encore plus du manque de contact humain.

     

    Alors je compte les jours. Ceux qui me restent à vivre avant le décollage. 48. Moins de sept semaines, moins de deux mois. Si ça passe aussi vite que les quatre premiers mois, autant dire que le décollage est pour demain, d’autant que la semaine prochaine, je pars pour une expédition « Visites de plantation d’hévéas et exploration de la jungle » qui durera plusieurs jours. J’ai d’autant plus hâte que j’ai remarqué que le mardi suivant c’est le 14 juillet, et qu’il y a donc moyen que je fasse le pont le lundi, ce qui me permettrait de retourner à la plage, pour enfin peaufiner ce bronzage qui n’a pas progressé d’une nuance de brun depuis mon arrivée.

     

    A part ça, rien de fondamentalement nouveau n’agite ma vie. Je me suis mis à chercher du travail et je découvre les joies des journées passées à dénicher des annonces, des journées passées à personnaliser des lettres de motivation et des heures passées à envoyer des mails. Je redécouvre aussi une angoisse qui ne m’avait pas agité depuis les concours d’entrée à l’école d’agro, cette petite boule au ventre qui exalte jusqu’au moment où elle paralyse, et vice versa, quand on ouvre sa boîte mail et qu’on voit qu’on a de nouveaux messages.

     

    Je commence à me rendre compte que ça y est, je ne joue plus. La vraie vie commence bientôt et il s’agit de ne pas manquer le départ. Jusqu’ici, ce n’était qu’un vague entraînement : apprendre à faire ses démarches administratives, chercher un stage, trouver un logement, avec en arrière-plan une certaine sécurité financière et en tête un « Ce n’est pas grave, prends ton temps » permettant de dédramatiser les problèmes. L’époque où l’aventure et le manque d’organisation étaient permis est en passe de prendre fin, pour une petite cinquantaine d’années, jusqu’à la retraite, laissant la place aux plans en tous genres : plan de carrière, plan épargne-logement, plan de mon éventuel futur appartement, plan pour les vacances... Ce sera l’occasion de voir si je suis aussi organisé que je le prétends, mais en attendant je suis dans un flou total, ce que je n’apprécie pas tellement. Je m’aperçois que ma philosophie (« On verra bien ») était tout à fait acceptable quand je n’avais aucune décision importante à prendre (faire un stage à Bruxelles plutôt qu’à Perth, à Phnom Penh plutôt qu’à Madrid, n’était pas si crucial), mais qu’aujourd’hui il faut que je choisisse un leitmotiv un peu plus… engagé, quelque chose comme « A l’attaque ! » ou « Trace ton propre chemin ». J’espère bien poursuivre ma quête du grand frisson, mais ce ne sera malheureusement plus mon objectif prioritaire dans la vie : il s’agira d’abord de manger et de s’intégrer dans une société où ceux qui rêvent à voix haute ne sont pas bien vus. On verra comme je m’y prendrai. Et voilà, encore ce « on verra », ce sera difficile de changer totalement de cadre de pensée ! Un autre défi à relever !


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  • Classe : Gentil

    Sous-classe : Con qui s’adore

     

    Je vais avoir du mal à parler de celui-là en toute objectivité. Ah, on me dit que de toute façon je n’ai pas été objectif pour les autres catégories. Soit. Le con qui s’adore ne fait de mal à personne, il a simplement une haute opinion de lui-même et s’appuie, pour justifier son ego, sur des faits plus ou moins cohérents. S’il assume pleinement sa condition, « moi » et « je » sont les deux mots les plus présents à sa bouche. Contrairement aux idées reçues, il n’est pas forcément méprisant envers les autres cons : il sait juste qu’il est bon, ce qui ne préjuge en rien des capacités des autres. Certes, il lui arrive de penser qu’il est meilleur, plus ou moins fréquemment selon son aveuglement. Grosso modo, il est rapidement insupportable.


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  • Classe : Gentil/Méchant, selon les cas

    Sous-classe : Buté

     

    Le con buté a toujours raison. Vous n’arriverez jamais à convaincre un con buté de son erreur : c’est le roi de la mauvaise foi. Si vraiment il est au pied du mur, une explosion de rage lui permettra souvent de faire faire marche arrière à son adversaire. La confrontation de deux cons butés est généralement spectaculaire : le ton du dialogue de sourds, au début cordial, finit par monter, jusqu’à aboutir à des éclats de voix d’une violence potentiellement impressionnante, fusillade d’insultes plus ou moins bien amenées, jusqu’à ce qu’un con sensuel décrète que les deux ont raison et qu’il fait beau dehors.

    A noter qu’un con buté qui a raison est aussi agressif qu’un con buté qui a tort.


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