• Mardi 8 avril, 5h40.

    Je me lève, je déjeune, il fait froid. Ma mère m'emmène à la gare et le train démarre à 6h54. Je dors dans le train, sous les yeux dépités d'un vieux qui pense probablement « Pauvre France ». Peu importe.

    J'arrive à Paris à 9h16, le bus part pour Beauvais à 13h15. Je décide d'aller sur les Champs-Élysées, pour passer le temps.

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    J'émerge à la Concorde, je me pose dans un parc pour manger un morceau, puis je remonte l'avenue. Avec mes sacs. Je me rends compte finalement que je ne profite pas du « paysage ». Je reprends finalement le métro pour aller directement à la porte Maillot.

     

    J'atteins l'arrêt de bus pour Beauvais à 10h50. Bizarrement, je suis le premier. Je prends mon ticket et je commence à manger. Et j'attends. Longtemps. Comme d'habitude, j'ai oublié d'emmener un livre. Finalement Pierre arrive, puis Virginie et Florence, et enfin Gwendoline. Le bus arrive peu après, on monte dedans et il part pour l'aéroport avec 20 minutes de retard. Tout va bien. Je dors un peu dans le bus, j'apprends quelques mots de roumain, on discute sur ce qui nous attend...

     

    A l'aéroport on retrouve Adeline, Charlène et Mélanie. On se sépare pour enregistrer nos bagages. Mauvais plan : dans ma file on attend bien un quart d'heure de plus, et finalement on n'est pas placés ensemble dans l'avion. Dommage.

    On arrive dans la zone d'embarquement et on attend encore. Un certain temps.

     

    L'avion arrive, décharge son flot de passagers et de bagages, et les nôtres sont directement mis dedans. On nous fait signe d'avancer.

    Je me retrouve à l'arrière de l'avion, pas très loin de Pierre et Mélanie. Il y a encore une place dans leur rangée, donc je déménage. Je m'attache. C'est la première fois que je prends l'avion. Ça m'éclate.

     

    Il décolle, c'est le bonheur total. Je vois la France d'en haut, avec ses champs, ses villages, ses voitures, c'est génial. Puis on passe au-dessus des nuages et là aussi ça me plait. On discute, on révise, on comate, puis je vois les Alpes (autrichienne ?) quand on les survole, puis plus tard les Carpates, puis les champs roumains, les routes roumaines, les villages roumains, et je vois déjà les différences avec la France. On approche de Bucarest et déjà, vu du ciel, ça paraît être un gros bordel. On commence à stresser.

     

    L'atterrissage se passe bien, nous récupérons nos bagages, et nous sommes lâchés dans la nature. Nous envisageons de prendre un taxi. On nous demande 150 lei par voiture pour aller jusqu'à l'auberge de jeunesse. Soit environ 45 euros. Nous refusons, et nous allons vers l'arrêt de bus... en passant devant touuuuuus les taxis stationnés devant l'aéroport. L'un d'eux nous signale sympathiquement que nous n'allons pas vers le bon arrêt de bus.

    Nous trouvons le vrai, après que j'ai appris à mes dépens que les roumains conduisent comme des fous et que les piétons ont toujours tort. On monte, le chauffeur de bus nous arnaque, mais il nous emmène à Piata Unirii et c'est tout ce qu'on lui demandons. Le chauffeur suivant ne nous fait pas payer. Ça compense. Nous arrivons tant bien que mal à l'auberge. Nous mangeons dans la chambre et confirmons notre rendez-vous du lendemain. Puis douche et dodo.

     

    Première impression de Bucarest : c'est le bordel. Total. On est dans la merde. Par contre les Bucarestois sont très sympathiques et accommodants. Mais alors, quel bordel ! Je veux rentrer ! Je veux de la propreté !


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